Qui sont-ils alors, ces talents que vous recrutez ?
Nous recherchons beaucoup de compétences pluridisciplinaires, des personnes polyvalentes qui seront capables d’évoluer dans l’entreprise, qui s’adaptent à ce monde mouvant. Nous avons également de plus en plus de clients qui recrutent sur des métiers où il n’y a pas de formation ou parce que le marché n’est pas encore mature. On prend en compte en compte les soft skills, rien de surprenant là-dedans, me direz-vous. Mais en France, les mentalités à cet égard évoluent doucement, les entreprises s’ouvrent progressivement aux soft skills et aux savoir-être.
Rencontrez-vous des problématiques spécifiques dans votre cabinet ?
Le plus difficile à mon sens, c’est de recruter certains profils très sollicités, en particulier dans le domaine de l’informatique. Ici, ce qui fait la différence très souvent, ce n’est pas le salaire, mais des avantages en matière de confort de travail, de qualité de vie au travail, bien connue en ce moment sous l’acronyme QVT. On en parle beaucoup et ce n’est pas un hasard. Il manque aujourd’hui 45 000 développeurs en France. Actuellement, ceux qui sont sur le marché n’ont donc que l’embarras du choix. Il en va de même pour les métiers où il y a une pénurie de candidats : Comptabilité, Ingénierie notamment.
Ces candidats attendent de nous du conseil, sur leur CV par exemple, et ils n’ont pas de temps à perdre. Ils souhaitent beaucoup de réactivité et apprécient un retour immédiat. Les candidats veulent un recrutement agile, pour utiliser un terme très usité en ce moment, et de la transparence.