De l'entrepreneuriat au salariat, les parcours atypiques

On parle beaucoup de "ces audacieux" qui quittent un poste de salarié pour créer leur propre entreprise. On parle moins de ceux qui renoncent et (re)prennent du service au sein de la société d'un autre.
Nous avons dit "renoncent"? C'est un tort : ce parcours peut aussi être un choix, la suite logique d'une expérience aboutie ou une affaire d'opportunités.

Pour un retour aux sources réussi, mieux vaut toutefois se faire accompagner afin de bien choisir son futur emploi.

De l'entrepreneuriat au salariat

Entrepreneur vs salarié

Créer, gérer et faire fructifier une entreprise requiert une disponibilité et des capacités hors-normes. L'entrepreneur doit être capable de faire de la stratégie, de la veille, satisfaire ses clients mais aussi ses collaborateurs, ne pas montrer sa lassitude et rester optimiste.

Surtout, il doit faire - toute la journée et inlassablement - des choix. Quels que soient son état de fatigue, sa connaissance du sujet, ses doutes : invariablement, c'est lui qui choisit sur tous les sujets même s'il choisit de déléguer. Il est responsable de la santé, du moral, de la carrière de ses employés, de l'état de ses locaux et de sa flotte de véhicules, de sa comptabilité, du produit/service qu'il délivre, du tri de ses déchets, et ... de ce collaborateur qui a un peu forcé sur le champagne avant de partir du pot de fin d'année. La charge mentale d'un entrepreneur est immense. 

Certains s'épanouiront, voire se révéleront dans ce challenge de chaque instant. D'autres pas, ou plus.

 

Mille et une bonnes raisons de (re)venir au salariat

Et côté salarié ? Cela peut parfois être difficile : pression, ingratitude, cadence subie et parfois, désaccord avec les choix de la hiérarchie. Cependant, le salarié peut se dédier corps et âme à un seul et unique objectif, à savoir, accomplir avec brio la mission qui lui est confiée (avec tout l’engagement que cela implique). Le reste ne le concerne pas, n’est pas de sa responsabilité, et c’est un luxe que seuls comprennent ceux qui ont été aux manettes.

Pour le collaborateur qui a la chance d’avoir un métier qu’il aime, il pourra alors se consacrer tout entier à son sujet, sans être constamment détourné par des sujets annexes et autres obligations liées à la charge de patron.

Concilier vie pro et vie perso est difficile pour (presque) tout le monde. Mais lorsque l’on est entrepreneur et que l’on se doit d’être en mesure de payer ses équipes à la fin du mois… il devient d’autant plus difficile de préserver sa vie personnelle. Même s’il est entendu que le salarié consciencieux n’a pas toujours le choix, lui non plus, il est cependant plus protégé et, surtout il a des droits et même l’obligation de prendre ses congés payés.

Deux raisons donc d’opter pour le salariat. Mais il y en a bien d’autres : sécurité de l’emploi, cotisation automatique à l’assurance chômage et à une caisse de retraite, revenu fixe versé avec régularité…

(Re)devenir salarié : gare aux secousses

L'entrepreneur qui opte pour le salariat devra être vigilant avant d'accepter une offre d'embauche : il n'est pas un "salarié" comme un autre. C'est une personne qui s'est passionné pour un sujet, qui a su prendre des risques. Il a été habitué à un rythme, une liberté d'action, une indépendance qui peuvent dérouter un manager.

Pour ces raisons, il est essentiel de tenter de rejoindre une entreprise ayant fait des choix forts en termes d'autonomie accordée à ses employés, de management ou de possibilité de télétravail par exemple.

 

Ancien entrepreneur : un atout en or

En raison de tout ce qui a été dit plus haut, l'ancien entrepreneur qui (re)vient au salariat doit se voir comme un candidat à forte valeur ajoutée. Un cabinet de recrutement tel que S&you ne manquera pas de saisir tous les points forts et qualités acquises grâce à ce cheminement.

Car peu importe la façon dont s’est achevée son épisode entrepreneurial, il a fait preuve de convictions, de solidité morale/psychologique, d‘endurance, a fait face à ses responsabilités. C’est une personne indépendante, qui aspire à l’autonomie, qui sait faire des choix et les assumer.

Outre son expertise dans le domaine dans lequel il a créé sa propre affaire, la palette de ses compétences, même si elles ne sont pas toutes parfaitement maîtrisées, est immense : réglementation, comptabilité, ressources humaines, relations avec la clientèle, marketing, respect des délais… Le fait d’avoir été à la tête d’une entreprise lui permet d’embrasser toutes ces problématiques, au moins de façon globale, et il sera en ce sens d’un soutien précieux pour la hiérarchie : car qui mieux que lui pourrait comprendre les choix et les problématiques auxquelles est confrontée la direction ?

Voilà pourquoi re(venir) au salariat peut s’avérer judicieux : les missions auxquelles peut prétendre l’ancien entrepreneur ont toutes les chances d’être aussi palpitantes que gratifiantes, tout en apportant une certaine sérénité et un confort inédit. Parce qu’un enfant arrive, que l’on souhaite avoir des revenus fixes pour acquérir sa maison, que l’on voudrait avoir le temps de profiter de ses droits à la formation professionnelle ou que l’on souhaite rompre avec la solitude de l’entrepreneur… peu importe, changer son fusil d’épaule est toujours source d’expérience nouvelle et donc, positif !

Alors, si cette aventure-ci vous interroge, pourquoi ne pas en parler tout simplement avec S&you… ?