Apparus dans les années 90, les « Business games » se sont imposés comme un outil de recrutement à part entière, réservés d'abord aux grandes entreprises avant de se démocratiser et de conquérir PME ou startups. Employeurs, DRH : voici trois bonnes raisons de mettre un business game dans votre recrutement !
Le « Business game » consiste, dans la plupart des versions, à résoudre un cas d'entreprise, en associant simulation en ligne et réflexion en groupe. Il peut être construit sur-mesure, de manière à évaluer in vivo les compétences et les savoir-être recherchés par l'entreprise.
L'Oréal, par exemple, propose chaque année à plus de 30 000 étudiants dans 65 pays le business game Brandstrom, qui les place dans les conditions réelles de développement d'un produit et permet au groupe d'identifier des soft skills bien précis : prise de risque, créativité, intelligence collective, ténacité... Un test grandeur nature qui aboutit au recrutement de plusieurs centaines de jeunes diplômés.
Conjuguant réflexion collective, réalité virtuelle et réseaux sociaux, les business games s'avèrent bien plus naturels et attirants, pour les générations Y et Z - près de 50% des actifs en France - que le classique diptyque CV-entretien.
Solvay l'a bien compris : le géant de la chimie organise chaque année son Solvay Business Game, l'un des plus importants et des plus réputés dans le monde, mettant aux prises 400 étudiants issus de 200 universités et écoles, parrainés par des partenaires prestigieux. Une bonne façon de repérer et de recruter des « digital natives» sur un secteur - la chimie - a priori moins « sexy » que la green tech ou le luxe.
Originaux, ludiques, les business games ont un fort potentiel médiatique et viral. Bien conçus, ils sont susceptibles de véhiculer votre marque sur les réseaux sociaux, à mesure que participants et partenaires postent des scènes du jeu et de ses préparatifs. De quoi déclencher un « effet waouh » auprès des candidats, et conférer à votre image employeur un bonus non négligeable, au carrefour de l'innovation et de la convivialité.
Le cabinet d'audit PwC est ainsi parvenu à se différencier et à créer un good buzz - plusieurs centaines de mentions positives sur les réseaux sociaux et dans les médias - en insérant un escape game dans le processus de recrutement des jeunes auditeurs.
Détecter les soft skills, séduire les millennials, valoriser sa marque employeur : 3 bonnes raisons de se prendre au jeu !